Philosophie

864 mots 4 pages
Aristote, philosophe grec du IV ème siècle avant JC expose dans le neuvième livre d' Éthique à Nicomaque sa définition de l'égoïsme, une définition singulière non-conforme à la pensée vulgaire. En effet, Aristote nous fait réfléchir à la question suivante : qu'est ce que vraiment l'égoïsme ? Pourquoi Aristote remettrait-il en question la nature d'un mot dont la définition actuelle n'est autre que « attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts au mépris des intérêts des autres » d'après le dictionnaire Larousse ? En réalité, non seulement les deux définitions données dans ce texte se distinguent, mais, de plus, elles s'opposent et sont inconciliables. Sa thèse est donc la suivante : l'homme de bien est suprêmement égoïste car l'être humain vertueux à le devoir de s'aimer lui-même en obéissant à son intellect alors que l'autre forme d'égoïsme, tel qu'elle est pensée par l'opinion commune obéirait plutôt aux passions en donnant toujours la priorité à ses propres intérêts pour se procurer les honneurs et les richesses. Son argumentation se développe ici en deux temps : de la ligne 1 à 9, où il présente l'égoïsme selon le vulgus, le peuple, et de la ligne 9 à la fin, où il montre la définition philosophique de l'égoïsme.

« égoïsme » est un terme emprunté au latin, où ego signifie moi : c'est donc une notion employée pour se référer à ce qui concerne le soi-même d'un individu. L'égoïsme de la doxa est un terme de « réprobation » (l.1) qui désigne le comportement de ceux qui cherchent avant tout pour eux-mêmes « les richesses, les honneurs, les plaisirs corporels ». Il s'agit alors moins d'un amour pour soi que d'un amour pour les biens que l'égoïste estime devoir posséder. C'est grâce à ses acquisitions que l'égoïste s'aime. En possédant ces biens, il est conscient qu'il dépouille et en prive les autres. Mais ces richesses ne sont que des biens relatifs. Être riche c'est en réalité être plus riche que l'autre. En ce sens, l'égoïsme n'est qu'un amour

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