Philosophie
Marx commence cet extrait des Manuscrits de 1844 par « nous produisions comme des êtres humains ». Pour l’homme, le travail n’est pas naturel. Dans cela, il exprime qu’il n’est pas seulement un être naturel. L’homme ne peut pas vivre qu’avec ce que la nature lui a donné. Il doit produire ses propres moyens de survie. Par exemple, il doit fabriquer une hache pour pouvoir couper du bois afin de se réchauffer. L’humanité va apparaître dans ces outils. Cela va permettre le progrès et l’apparition de nouvelles techniques. Les hommes s’enrichissent de ces progrès, ce qui leurs a permit leurs indépendance vis-à-vis de la nature. Au contraire les animaux n’évoluent pas, ils sont figés et restent toujours les mêmes. Les animaux ont des besoins naturels (boire, manger) et des instincts naturels (s’enfuir quand un prédateur arrive). Hegel renvoie à la même idée. Le travail forme et éduque. C’est donc par le travail que l’homme se réalise en tant qu’homme.
Travail comme aboutissement de soi-même
Le travail serait le propre de l’homme. C’est ce que veut montrer Hegel dans sa dialectique du maître et de l’esclave. Le maître fait travailler l’esclave pour la satisfaction de ses propres besoins et finit ainsi par en dépendre, tandis que l’esclave grâce à son travail plie la nature à sa propre volonté. L’esclave devient ainsi le maître du maître et le maître l’esclave de l’esclave. Marx reprendra cette idée : l’homme se réalise dans et par son travail parce qu’il peut s’y reconnaître. Quand un homme crée ou qu’il produit un objet il lui envoie sa personnalité. Donc il peut être lui-même et s’accomplir dans cette production. Il peut être