Philosophie

617 mots 3 pages
Peut-on vivre sans travailler ?
On peut voler, ou se faire entretenir, mais que quelques uns puissent tirer au flanc pour profiter du travail des autres ne change rien à l’affaire : notre société est fondée sur le travail. Avant même d’être citoyens, nous sommes des travailleurs parce que nous sommes consommateurs. Un animal trouverait dans la nature quelque moyen de subsister. Pas nous : il nous faut des biens de consommation, ce qui suppose une formidable organisation à laquelle tous participons à la sueur de notre front, du publicitaire à l’éboueur. Pas de société sans travail : il en faut des activités collectives et des échanges de services, pour manger, s’habiller, communiquer, jouer... vivre “tout simplement” ! La société est une chaîne dans laquelle chacun a son rôle. Chaque fonction est utile à tous, chacun a besoin de tous les autres [1]. Comme chacun, selon ses compétences, ne peut guère exercer plus d’une activité, il y a un boulanger qui fait du pain (et ne fait que cela), un cordonnier fait des chaussures, un ouvrier fait des maisons, un architecte les conçoit...

Il n’y a pas d’instinct grégaire mais une raison d’être ensemble : travailler. Les hommes vivent ensemble parce qu’ils ont besoin les uns des autres, c’est-à-dire du travail des uns et des autres.

On évoque d’autres systèmes que l’industrialisme : le travail y est différent, mais reste fondamental. On peut s’en plaindre, mais... travailler n’est pas seulement suer : c’est agir au sein d’une communauté organisée, et s’y intégrer en la servant.

Comme Rousseau, on peut rêver au temps hypothétique ou l’homme vivait solitaire de cueillette. Il n’avait pas besoin des autres, d’une structure sociale aliénante et écrasant le citoyen en le forçant à trimer. Il n’y avait donc ni travail ni échange ni langage, qui sont indissociables. Voilà le prix à payer pour revenir à un monde sans travail : ne plus communiquer, ne plus penser même, puisqu’il n’y a pas de pensée sans langage. S’associer,

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