Philosophie

603 mots 3 pages
PHILOSOPHIE

1/Dans ce texte, Aristote s’oppose à la thèse selon laquelle deux propositions de sens contraire, dont l’une est la négation de l’autre, sont toutes les deux vraies en même temps. Pour le montrer, il qualifie cette thèse de « sottise ».
La thèse qu’Aristote critique revient à soutenir que chacun a sa propre vérité, c’est-à-dire que deux thèses qui s’opposent sont vraies. Cela revient à dire qu’il n’y a pas de vérité absolue, rien n’est vraiment vrai selon la personne et le contexte. Tout le monde a donc raison et tort à la fois, car ce que l’un soutient est vrai pour lui et peut-être pas pour l’autre qui lui aussi à raison.
2/En écrivant que « les uns ou les autres doivent nécessairement se tromper », Aristote veut dire que lorsque des thèses s’opposent, elles ne peuvent pas être vraies en même temps, Il insiste d’ailleurs là-dessus.
Il peut vouloir dire que si une thèse est fausse, sa négation est vraie. Cela voudrait donc dire que dans deux propositions contradictoires, il y en a au moins une qui est vrai et que les deux ne pourraient pas être fausses. En disant cela Aristote veut dire que dans tous les cas, il n’y en a qu’une qui est fausse et que forcément l’autre est vrai sans savoir laquelle.
Mais il peut aussi vouloir dire que c’est au moins l’une qui est fausse que ce serait donc l’une ou les deux alternatives qui sont fausses.
Pour critiquer cette thèse, Il nous donne l’exemple de la connaissance sensible. Il nous dit que lorsqu’en matière de saveurs deux personnes ne sentent pas que le même aliment est doux, et que l’un sens le contraire de ce que l’autre sens c’est que chez l’un des deux, l’organe sensoriel qui juge la saveur est vicié ou endommagé.
3/En écrivant « prendre pour mesure des choses », Aristote se demande sur ce qui peut permettre de savoir le vrai ou le faux.
Il emploi le mot « mesure » car mesurer, c’est déterminer une réalité quantitative, donc plus généralement la réalité. Pour mesurer on utilise un instrument

en relation

  • Philosophie
    688 mots | 3 pages
  • Philosophie
    1992 mots | 8 pages
  • Philosophie
    966 mots | 4 pages
  • Philosophie
    872 mots | 4 pages
  • Philosophie
    8267 mots | 34 pages
  • Philosophie
    509 mots | 3 pages
  • Raison et bonheur
    337 mots | 2 pages
  • Philosophie
    785 mots | 4 pages
  • Philosophie
    559 mots | 3 pages
  • Philosophie
    1481 mots | 6 pages
  • Philosophie
    649 mots | 3 pages
  • Philosophie
    310 mots | 2 pages
  • Philosophie
    587 mots | 3 pages
  • Philosophie
    843 mots | 4 pages
  • Philosophie
    390 mots | 2 pages