Pib et ses limites
Document 2 : Le PIB, une mesure discutable de la richesse Le PIB exclut de sa mesure nombre d’éléments essentiels au bien-être social et individuel, mais qui ont, pourrait-on dire, la malchance d’être gratuits : l’air que l’on respire, le silence de la nuit, un paysage que l’on admire… Il ne prend pas plus en compte toutes les activités non marchandes qui contribuent de manière majeure à notre bien-être : les services rendus entre voisins, le bénévolat et, bien entendu, tout le travail domestique, la préparation des repas, le ménage, le lavage et le repassage du linge, l’éducation des enfants dans le cadre familial… Faute d’évaluer les biens et les services gratuits, le PIB n’est pas à même de mesurer les effets de leur éventuelle dégradation sur le bien-être : la pollution de l’air, le bruit, le trou dans la couche d’ozone ou les entrées de ville ravagées par les panneaux publicitaires et les hangars des centres commerciaux. La comptabilité nationale, qui ne prend en compte que des flux monétaires, n’intègre pas dans son raisonnement l’état de l’environnement, c’est-à-dire l’évolution du stock et de la qualité des ressources naturelles qui servent de support à la vie. Non seulement le PIB ne prend pas en compte les dégâts