Pierre De Ronsard
Pléiade
Poète
Biographie :
Né en septembre 1524 au château familial de la Possonnière (son père Louys est proche des rois suite à la bataille de Marignan aux cotés de François 1er) il commence ses études au collège de Navarre à Paris en 1533. Terrifié par ses maîtres, ses résultats sont catastrophiques. Il entre à 12 ans à la cour de France où il devient page. Cette fonction le conduit en Ecosse puis en Allemagne en 1540. A cause d’otites à répétition il ne sera pas militaire car quasiment sourd !
De retour à la Possonnière, Pierre réfléchit sur son avenir, il se met à lire et dévore Virgile et Horace, c’est la révélation : il les imitent en latin puis en français, la langue qu’il souhaite promouvoir pour s’y illustrer !
Son père meurt en 44 et sa mère en 45, il cherche à se divertir et rencontre au cours d’un bal à Blois, la plus belle qui soit : Cassandre Salviati, fille d’un riche banquier. Amoureux fou, hélas Cassandre épouse l’année suivante Jacques de Peigné ! Ronsard se retrouve aux urgences poétiques, et emprunte à Pétrarque sa thérapie : le sonnet. En 1552 naît le recueil Les Amours. Cassandre y est partout, Pierre ne se gêne pas pour y décrire ses désirs de chair. On y trouve Ode à Cassandre (Mignonne, allons voir si la rose…)
Deux ans auparavant il a fait paraître les Odes qui l’ont rendu célèbre, odes nées de son admiration pour Pindare (poète grec du Vème siècle avant JC et de l’enseignement qu’il a reçu de Dorat au collège de Coqueret. Dans sa préface, il s’autoproclame « prince des poètes » en toute modestie ! Il a crée auparavant la Brigade « La Pléïade » qui comprend sept poètes afin de supplanter le latin en poésie.
Sa nouvelle muse de Bourgueil est une jeune paysanne de 15 ans : Marie Dupin, il publie en 1556 Les Amours, second livre et Amours de Marie. Ses sonnets passent de décasyllabes en alexandrins. Elle décède vingt ans plus tard.
Ses œuvres sont des écrits militants, porte-voix du