Pillage congo belge
Le Congo a toujours été convoité pour ses ressources naturelles. Ces matières premières dont le monde a besoin et dont il faut s’emparer le plus vite possible et au meilleur prix.
D’un pillage à l’autre
Le premier ne concerne pas une marchandise ou un produit primaire mais bien le « bois d’ébène », ces esclaves arrachés à la forêt tropicale dès le XVIème siècle qui, selon les historiens, étaient estimés à 20 millions d’âmes.
Ensuite, il y eut l’ivoire à la fin du XIXème siècle. Les européens avaient besoin des défenses d’éléphants pour fabriquer des touches de piano, des fausses dents, des objets d’art, etc.
Puis, vint le caoutchouc, l’ « or blanc » de l’Afrique, alors que l’industrie automobile prenait son essor dès le début du XXème siècle.
Et puis surtout vint le cuivre. Même si les Katangais l’utilisaient déjà comme monnaie d’échange, l’ « or rouge » prit son essor au tournant du siècle dernier grâce à l’invention du téléphone mais aussi pour fabriquer des fusils et des obus pendant la Première guerre mondiale. La Belgique s’empressa de faire produire le métal rouge si prisé dès qu’il en fut propriétaire et n’hésita pas à faire venir des originaires du Kasaï ainsi que des Rwandais pour y travailler afin de relayer les autochtones réticents.
Pendant la Seconde guerre mondiale, le Congo fournit aux alliés l’uranium qui leur permit de fabriquer la bombe atomique.
Tout au long du règne de Mobutu, le Congo produisit de l’or, des diamants, de l’étain et du cuivre. Ces minerais ont fait la fortune du dictateur, tout le monde le sait. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle dort toujours dans les banques belges et suisses !
Les années ’90 ont vu un autre cycle s’ouvrir, celui du coltan (colombo-tantalite). L’explosion de la téléphonie mobile et de l’informatique a fait grimper le prix de