Guillaume Beringer912 | 28.02.2010 |

Plan détaillé
« Centres et périphéries en Méditerranée 1798 – 1956 »

Aujourd’hui on veut faire de la Méditerranée non pas un centre en lui-même mais une périphérie, une sorte de lac européen, une banlieue, alors qu’auparavant il s’agissait bien du cœur des nouvelles dynamiques mondiales. Dés lors on a pu rencontrer des césures spatiales et sociales dans cet espace, car toutes dynamiques posent des acteurs principaux face à des acteurs secondaires. Fernand Braudel était premier historien à avoir étudié la Méditerranée comme un tout dans lequel les éléments d’unité comptaient autant que ceux de diversité. Or, il n’a jamais accepté que les Arabes, malgré leur implantation séculaire au Maghreb puissent être d'authentiques Méditerranéens. Au fond, la Méditerranée de Fernand Braudel est un lac occidental, où l’islam est un intrus. Dans le même esprit, Emile Temimen Dans son ouvrage intitulé Un rêve Méditerranéen, envisage une utopie d’union entre l’Orient et l’Occident. Il part d’un constat simple mais souvent oublié étant que la Méditerranée a tout d’abord été un lieu de vie, de rencontre, de réflexion et de discussion entre des individus qui n’avaient pas la même culture, la même religion. C’est ainsi que peut être le rêve méditerranéen pacifique où les échanges commerciaux et culturels prendraient le pas sur les conflits peut naître. Mais au regard de l’histoire, la Méditerranée a également été un bassin de violence, de querelles dans une logique de pouvoir. Marseille à cet égard en est un exemple explicite : crise profonde et laissé de coté en 1798, elle revient au premier plan dés 1800. Se développe alors à Marseille une prospérité spéculative, brusquement stoppée par la crise financière qui laisse le port exsangue. Sa position au sein de la Méditerranée n’est donc pas claire. Les centres et les périphéries de cet espace sont ainsi en constante variation car la Méditerranée est un exemple d'interface