Apparut à l'antiquité, le yaourt commence à être distribué en France, en crémerie, puis en épicerie, dans les années 50. Dans les petites villes et à la campagne, on fait son yaourt soimême avec des ferments vendus en pharmacie. Cette habitude s'éteint au milieu des années 60 avec le développement de la grande distribution. Ainsi, pendant des années, le marché des yaourts a progressé, gagnant chaque année de nouveaux consommateurs. Mais l'année 2005 a été une année noire pour l'_ultra_-_frais_. De mémoire de distributeurs et d'industriels, le secteur n'avait jamais connu une telle traversée du dessert. Le rayon a en effet perdu 12 000 tonnes (-0,8%) et 150 millions d'euros (-3,7%) dans la bataille qu'ont livré les distributeurs. Cette diminution a été provoqué par différents facteurs : l'essor du hard discount, l'apparition des marques de distributeurs (MDD), la lassitude des consommateurs face à une offre peu innovante... Il est donc aujourd'hui nécessaire, pour fournisseurs et distributeurs, de relancer le secteur des ultra frais, mais comment ? Comment différencier l'offre pour trouver de nouveaux consommateurs et gagner des parts de marché ? Comment dynamiser les linéaires d'_ultra_ frais pour attirer les consommateurs ? Tout d'abord, nous étudierons l'environnement international actuel, puis le marché de l'_ultra_ frais, et enfin les perspectives de développement possibles pour les industriels du secteur. Sur un marché du yaourt dominé par les produits à base de lait en poudre, Danone Algérie mise sur le lait frais collecté sur place. Une initiative qui a nécessité la création d’une filière de production et de distribution. Un yaourt à base de lait frais made in Algérie. Le lancement, le 26 octobre, d’un nouveau produit par la filiale du groupe agroalimentaire français peut paraître anodin et bien banal. Mais dans un pays qui détient le titre de deuxième importateur mondial de poudre de lait, l’événement prend toute sa saveur. Danone Algérie compte