Plan un désir peut-il être anormal.
- Quelles sont les notions du programme concernées par le sujet ?
- Comment reformuler la question, en analysant ses termes essentiels ?
- Quels exemples ?
- Quelles références philosophiques ?
2.Présentation d’un plan possible, en trois parties :
A.Est-il légitime de juger un désir ?
- Distinction : désir / expression (éventuellement artistique) d’un désir / satisfaction d’un désir
- S’il reste à l’état de désir, qui peut le juger ?
(analyse des notions de « Surmoi » et de « péché d’intention »)
- Référence à Epicure et à sa classification des désirs (en notant qu’il n’utilise pas le terme « anormal »)
B.Existe-t-il des normes universelles selon lesquelles on pourrait juger désirs ?
- La nature fournit-elle des normes ? Un désir « anormal » est-il « contre nature » ?
- Un exemple : la question du suicide chez Spinoza
- Un autre exemple : Peut-on désirer être un autre que soi ? Commentaire sur Fight club
C. Peut-on revendiquer l’anormalité de son désir ?
- La lutte contre la normalisation du désir : Into the wild
- Le désir qui guide le philosophe est-il « normal » ? cf. le doute radical de Descartes, et le dialogue Socrate/Calliclès dans Le Gorgias
Conclusion : C’est le moment où l’élève doit bien dégager les ENJEUX du sujet, en mettant en évidence les différentes conséquences (théoriques et pratiques) des réponses possibles à la question. C’est donc le moment où il doit en même temps montrer ce qu’il a appris grâce à la réflexion qu’il vient de mener, et s’engager en faveur d’une réponse, avec prudence mais en évitant d’esquiver le problème.
Pour notre sujet, on pourra donc conclure :
- Qu’il est illégitime de porter un jugement moral sur un désir, quel qu’il soit, du moins tant qu’il ne se réalise pas.
- Que notre esprit critique, plus que sur nos désirs ou ceux des autres, doit avant tout porter sur les normes selon lesquelles nous jugeons, en se méfiant de l’expression «