Portraits princesses de cleves
-Princesse de Clèves/Mme de Chartres :
Pb : Comment l'auteur fait-il l'archétype du personnage classique ?
Un portrait complet et élogieux.
(phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction)
a) Un portrait physique. insistance sur la beauté du personnage : répétition à 4 reprises du terme « beauté » dans le passage, et 2 fois dans la première phrase.
Dernières lignes se concentrent sur son physique avec précision : « la blancheur de son teint », « cheveux blonds », tous ses traits étaient réguliers », « grâce et charmes ». définition d’un canon de beauté à l’époque. Blancheur signifie qu’elle ne fait pas de travaux manuels, qu’elle n’est pas dehors à travailler la terre.
Éloge de sa beauté marqué par des hyperboles : « beauté parfaite », « grande beauté », utilisation d’expressions hyperboliques « il fut surpris », « il en fut surpris avec raison », répétition pour insister, enfin comparaison élogieuse : « elle donna de l’admiration dans un lieu où on était si accoutumé à voir de belles personnes ».
b) Un portrait moral. mise en avant du rôle de sa mère, qui elle-aussi reçoit des compliments élogieux : énumération hyperbolique « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires », par lien de parenté cela rejaillit sur la princesse de Clèves.
Description de son éducation à la fois classique et moderne : répétition à trois reprises du terme vertu (absolu de la morale classique), mais à côté originalité avec présent de vérité générale « La plupart des mères s’imaginent.. » « opinion opposée, elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour ».
But : atteindre la perfection : « d’éclat et d’élévation » (évidemment référence à une vie menée dans le respect de la religion, élévation vers Dieu), « aimer son mari et d’en être aimée », but à atteindre pour une femme dans sa vie terrestre.
Melle de Chartres a été éduquée pour être mariée, et être une femme dévouée tout en étant avertie de la vie en couple.
c) Un portrait