Ports secs, raisons économiques et autres justifications

5004 mots 21 pages
ECOLE DE MANAGEMENT DE NORMANDIE

Année universitaire 2010 – 2011

ETUDE DE CAS TRANSVERSALE
Présentée dans le cadre de l’obtention du
MBA Maritime Transport et Logistique

Présentée et soutenue publiquement
Par
Isabelle DUBUS
&
Mickael VASSE

Sur le thème :
Les ports secs : raisons économiques et autres justifications

Introduction

1.
Si le concept de port sec ne fait pas l’unanimité – « ou un port est mouillé, ou il n’est pas » - disait en 2005 Matthieu Duval, Président du Directoire de Lyon Terminal, lors d’un débat sur le lancement d’un port sec de Langres- Chalindrey, l’idée aujourd’hui séduit largement et l’ensemble des acteurs du monde maritime et portuaire s’accordent à dire que paradoxalement, « la bataille de la mer se gagnera à terre ».

2.
Il est vrai qu’utiliser le terme «port» pour définir un terminal intérieur est sujet à débat puisque l’emplacement intérieur peut effectivement être un port, si un service de barge est concerné, mais fondamentalement, ne peut être considéré comme un port s’il s’agit d’un terminal ferroviaire. Parfois, le terme « port sec » est utilisé pour souligner cette nuance.

En dépit de la diversité des concepts, noms et définitions se rapportant à la notion de port sec, l’expression « port sec », aussi appelé parfois « port avancé », « port intérieur » ou « plate forme logistique multimodal », s’entend d’un lieu donné situé à l’intérieur des terres pour le groupage et la distribution des marchandises et connecté à un port maritime par voie routière, ferroviaire ou fluvial. Un port sec est ainsi appelé parce qu’il est très similaire à un port maritime dans les services qu’il offre, excepté qu’il n’est pas proche de la mer. Les fonctions rattachées à un port maritime que l’on pourrait s’attendre à retrouver dans un port sec supposent des installations pour la manutention, le stockage, l’entreposage, l’empotage, le dépotage et l’entretien et la réparation des équipements ; un regroupement

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