Après crise de 1973 et stagflation, la quête de solution contre la crise conduit dès le début des années 1980 on assiste à un retour en force des principes et des pratiques du libéralisme économique. Après la crise de 1973 et l’échec de l’état keynésien, la plupart des États décident de limiter les dépenses publiques ainsi que l'intervention de l’état dans l’économie de sorte à pallier la crise. Ce désinvestissement de l’État dans le domaine public se diffuse rapidement à travers le monde, influençant jusqu'aux pays communistes. La desétatisation des économies est un mouvement « qui a commencé en grande Bretagne » « sous la houlette de Margaret Thatcher ». le nouveau Premier ministre du royaume unis, apparu au pouvoir en 1979, fait de l'Angleterre un modèle liberaliste en supprimant toutes les réglementations jugées abusives et paralysantes pour l'activité économique. Ce retour au libéralisme est amplifié par « Ronald Raegan », président des états unis de 1981 à 1989, pour qui l'origine de tous les maux réside dans l'intervention excessive de l’état dans l’économie. Il faut assouplir les réglementations qui entravent le développement industriel et laisser jouer librement les mécanismes du marché. Pour cela, il réduit les dépenses liées au secteur public comme celles de la santé et réduit les impôts . Par ailleurs , lorsque l'auteur écrit que« tout au long des années 1980 et 1990 , » ce mouvement « fait florès dans le monde entier jusqu'en Russie mais aussi en Chine communiste. » il fait probablement référence aux reformes de Gorbatchev et aux reformes en Chine après la mort de Mao Zedong. En effet, en Russie, bien qu'adepte d'un dirigisme absolu en matière économique et sociale , la perestroïka : ensemble de réformes économiques et sociales engagée par Gorbatchev en 1986, ouvre la voie au libéralisme : la libéralisation intellectuelle permet aux médias de s'exprimer et les soviétiques découvrent progressivement les « pages blanches « de leur histoire.