Pourquoi se cultiver ?
Dans les sociétés, la culture désigne ce qui n’est pas compris dans les activités nécessaires. Se cultiver c’est recevoir, une éducation intellectuelle, mais aussi morale. La façon dont la question est posée traduit un doute ou une inquiétude. Ces inquiétudes ou ces doutes diffèrent en fonction de la personne qui se pose cette question. Un individu recevant un enseignement pourrait se poser cette question, donc nous élèves pourrions se la poser : A quoi bon ? Pourquoi tant d’efforts ? D’autre part, un érudit, homme de culture, qui peut douter de son utilité et donc par extension de celle de la culture. Nous étudierons donc dans un premier temps, les inquiétudes et les doutes sur la valeur de la culture qui peuvent intervenir chez certains personnages ou type de personne, ainsi que leurs conséquences. Dans une seconde partie nous répondrons à la question « Pourquoi ne pas se cultiver ? ».
On constate que dans l’histoire, des choses horribles se sont produites, que l’on qualifie de barbares. Paradoxalement, ces faits ont été perpétrés par des populations qui étaient à la pointe des sciences, et de l’éducation et donc de la culture. On en déduit donc que la culture ne prévient pas de la barbarie, la barbarie n’est d’ailleurs présente qu’avec la culture. C’est ce genre de doutes dont nous avons parlé dans l’introduction, doutes qui peuvent intervenir chez un homme de culture.
Prenons ensuite pour exemple le spécialiste, il est détenteur de connaissances particulières, d’un véritable savoir, mais celui-ci est cloisonné, le spécialiste ne s’intéresse pas en général à ce qui concerne les autre sujets. On peut ainsi critiquer cette culture cloisonnée, fermée, car l’homme devient spécialisé, on peut donc dire qu’il est mutilé. Une culture trop spécialisée cloisonne donc l’esprit de l’homme.
D’autre part l’enfant n’a pas le choix d’aller à l’école, il reçoit une instruction obligatoire, dont il n’a pas choisi les programmes. Certains élèves