Introduction Ronsard était poète et humaniste français du XVIème siècle, il est né en 1524 et mort en 1585. Il fit parti de La Pléiade, qui regroupe plusieurs poètes humanistes. Il écrivit de nombreux poèmes pour des femmes notamment « Comme on voit sur la branche… » extrait du recueil Les Amours, où il rend hommage à une jeune paysanne, Marie, dont il est tombé amoureux. Ce poème est un sonnet en alexandrins avec des rîmes embrassés et suivies. Le thème est basé sur la nature, l’amour et la beauté, la vie et la mort. Ronsard dénonce dans ce poème le cycle inexorable de la vie et de la mort par la femme et la rose. (lecture du texte),_ (problématique)_. Nous verrons donc le réalisme de la beauté, puis la comparaison et la beauté qui sert à faire passer un message de réflexion sur la mort et le destin. Enfin, nous étudierons comment le poète dépasse la mort et la souffrance. Question possibles _Ce texte est-il réaliste ? Comment la beauté est-elle exprimée ? Comment et pourquoi Ronsard évoque t-il la mort ? Pourquoi évoquer le destin et la mort par la beauté ?_ Le réalisme de la beauté Comparaison : introduite par la conjonction de subordination « Comme » + conjonction de coordination « Ainsi » femme et rose au même niveau, ressemblance. Versification : 2 quatrains pour la rose et 2 tercets pour la femme pas d’inégalité car il fait passer la beauté de la femme par la rose. Personnification : « jeunesse, jaloux, pleurs, languissante, meurt ». Termes communs femme et rose : « jeunesse, jeune, arrose ». La beauté et la comparaison servent à faire passer un message de réflexion sur la mort et le destin Champs lexicaux : rose « meurt, feuille à feuille déclose », femme « cendre, Parque, tuée, repose, vif, obsèques, mort ton corps » la mort de la femme est subite ce qui accentue cette mort, alors que la rose meurt lentement. La Parque représente le destin (3 déesses de la mort) : une qui tient la bobine, une