Tombée dans un desespoir profond, j'appris une terrible nouvelle.
Ma vie ressemblais à une chanson dont le rythme était saccadé et dont chaque note me faisait frissonner. Seule et sans avenir, la vie me battait.
Un soir, marchant le long du rivage, encore parcemé de pétales colorées, qui étaient dailleurs les seules couleurs encore perçus par mon âme. Presque inerte... je comtemplais le flottement des branches et des troncs d'arbres malheureusement emporté par la tempête, qui provoquait des vaguelettes sur lesquels-les je m'immaginais marcher. Je me laissais berçer par la nonchalance de cet atmosphère si paisible. Souvent mon être se trouvait dans un état de folie intense où le bonheur s'emparait de mon corps et de mon coeur malgré une tristesse infinie. La peur du futur provoquait en moi des tremblements incéssants que seul le temps pourra effacer...ou non.
Tant d'incomprehensions et de d'appreantions. Mes membres en sont faibles et mon esprit...existe-il toujours ?
Une vie dans laquelle la mort est présente chaque jour et peut surgir a n'importe quel moment.
De ma fenêtre j'appercois en me levant, une chaumière au loin, dépourvue de toute dignité, les vitres sont brisées, le toit me semble s'écrouler un peu plus chaque matin et la porte n'est plus. Je crois en voir mon reflet.
J'ai toujours su que mon destin était entre les doigts d'or d'un épouventail au milieu d'un champs, seul lui a le pouvoir d'éloigner les volatiles inconsidérés et nuisibles en tous genres. Le monde me paraît si vide et compliqué, que je préfère encore étudier la vie quotidienne d'une fourmillière.
Quand le soleil m'atteint, essaiyant malgré lui de me redonner de la clarté, je prends place dans mon rocking-chère. Une fois assise, je me balance alors de l'avant vers l'arrière, en me laissant bercer par les grincements du bois.
A cet instant là, je crois sentir mon être s'élever vers le ciel. Je m'y jette éperdument et brusquement, telles les vagues qui heurtent les rochers lors