Première sous-partie :

Une pièce jouée rend le texte plus vivant, et le jeu et l'action des acteurs sont indispensable à celle-ci. Dans le monologue d'harpagon, ( L'avare, Molière, 1668, Acte IV, scène 7), le comique de gestes est omniprésent. En effet, dans cette scène, Harpagon perd sa cassette. Effondré et, se retrouvant seul, il se livre à un monologue où il semble perdre la raison. A la fin de la scène, le spectateur hésite entre le rire et la pitié. Tout au long de ce monologue, il se retrouve à croupis, à terre, allongé et faisant le mort (« je me meurs, je suis mort, je suis enterré. »), et ensuite, il se relève, il est de nouveau debout, et il veut interroger tout le monde. Aussi, il court partout, il ne peut plus tenir en place. L'expression de son visage est aussi très révélatrice et importante.
Dans une pièce, l'émotion des personnages et aussi un des outils indispensable pour nous faire rire ou pleurer. Dans Tartuffe (Molière Acte 2, scène 1),Orgon a recueilli chez lui Tartuffe, un religieux hypocrite , dont il suit aveuglément les leçons. Mariane, sa fille, aime Valère, mais Orgon a d'autres projets. Dans cette scène, Orgon annonce à sa fille qu'elle va se marier avec Tartuffe, celle-ci est bien contente à l'idée que son père lui parle de mariage car elle pense son père va lui parler de Valère. Mais une fois qu'Orgon prononce le nom « Tartuffe », elle change tout de suite d'émotions. Son regard est très important dans la scène. En effet, elle regarde le spectateur durant toute la scène , pendant que son père lui parle. Le spectateur peut donc observer le changement d'émotions ( De toute jouissante à dépitée) grâce à son regard.
Le ton de la voix, dans une pièce, permet de rendre celle-ci beaucoup plus vivante. En effet, dans la mise en scène de Le loup et l'Agneau, de ,la voix de l'agneau est très aiguë, contrairement à celle du loup, qui elle, est très grave. Cette opposition de voix créer un contraste entre le loup, qui