Princesse de clèves : ultime aveu
Problématique : En quoi est-ce un dévouement surprenant ? En quoi l’œuvre est-elle originale ?
I – Une scène d’aveu final.
1) Un aveu d’amour en même temps qu’un refus.
Un aveu possible communication directe.
Statue de veuve Pas d’interdit les codes sociaux et moraux.
Plus de sincérité Pas de témoin.
Estime/Confiance Motivation de Mme de Clèves.
Sincérité Un entretient.
Unique Mme de Clèves reste veuve et refuse le mariage.
C’est un monologue délibératif : elle y expose ses décisions bien arrêtés.
2) Une longue tirade significative.
Le Duc est exclu de l’aveu.
Mme de Clèves anticipe les réponses du Duc.
Ex : « Je sais que... » ; « mais ».
- Mme de Clèves est seule à parler monologue.
- Seul intervention du Duc, « Ah ! Madame » exprime sa douleur.
3) Un bilan lucide.
- Evoque la passion de M. de Clèves pour elle.
- Analyse l’amour de M. de Nemours.
- Analyse les infidélités du Duc (Mme de Thévinier).
- Topos romanesque ; amour refusé l’amour ne triomphe pas des obstacles.
Examen de conscience : Mme de Clèves justifie son refus.
II – Un discours argumentatif justifiant le refus.
1) Un discours argumentatif raisonnable (tension, passion, lucidité).
L’intensité de la passion félicitée bonheur.
Mal/Amour douleur.
« Douleur mortelle », «le plus grand de tous les maux ».
Mariage hypothétique placé sous le signe de la douleur.
La raison est plus forte parce que « sa volonté est plus forte ».
2) Le Duc de Nemours : séducteur inconstant.
Difficulté
Désir > Passion amoureuse.
Homme Défi
Voir l.24-25.
Le Duc de Nemours est naît pour séduire.
La répétition du terme « toujours » induit une fatalité.
Ceci condamne le Duc à être toujours courtisan.
Multiplicité des liaisons passagères.
Le Duc de