Prise d'acte
Pour tous les salariés et tous nos camarades subissant des événements fugaces au travail pouvant être ou assimilés à des abus ou du harcèlement venant de leur employeur, sont souvent désarmés.
Ces événements et ces faits apparaissent lorsque l’action prud’homale est lancée.
Cependant ils sont relatés postérieurement à la saisine, et la parité employeur est en mesure de les réfuter car il y a absence de preuve matérielle ou écrite, puisqu’il ne s’agit que de dires !
Nos Camarades salariés qui sont juges sont impuissants devant la résistance de leurs collègues employeurs.
C’est pour cette raison qu’il est important de faire une prise d’acte.
La prise d’acte est un courrier, qui le plus vite possible relate et situe les faits, les dires, les événements, leur contexte, et les témoins éventuels dans un courrier daté et signé et envoyé à l’employeur.
Devant la prise d’acte, l’employeur est souvent désarmé, à son tour il se retrouve devant un problème nouveau qu’il doit résoudre sans faire de bêtise : la balle est maintenant dans son camp !
Il lui est difficile de faire le chemin inverse en réfutant, car sa contestation ne peut pas faire l’objet de simples allégations ou négations, l’affirmation même forte ne vaut pas preuve.
Si le salarié cite des témoins, l’employeur devra faire pression sur eux, il n’est pas facile de tordre le cou à la vérité, même si les salariés sont vulnérables, dans la mesure où ils ont toujours peur d’être menacés dans leur emploi ou leurs conditions d’emploi.
Il faut contraindre l’employeur à se lancer dans une aventure dont il ne peut pas prévoir l’issue à coup sûr, cette incertitude le déstabilise, et permet au salarié de renverser le rapport de force. Il faut créer le doute chez l’adversaire, qu’il comprenne que le combat ne sera pas facile et gagné d’avance.
Le loup est toujours surpris de recevoir un coup de corne du bélier, il y regarde à 2 fois avant