III) Alternatives carcérales et solutions

Force est de constater que la prison ne tient pas ses objectifs ou du moins pas suffisamment . Nous venons d’en examiner les faits en comparaisons aux principes théoriques d’une telle institution. Il s’agit maintenant d’en trouver des potentielles solutions afin d’améliorer l’image dépravante des prisons, comme nous le montre Plantu , en prise avec l’actualité. Conscient de l’échec de la prison , le XXIéme siècle vu l’émergence des peines de substitutions : de plus en plus on recherche une forme de pénalité qui ne passerait pas par la mise en institution des individus mais dans une situation de « détention moderne »..
L’ensemble des qualifications d’infractions se divise en trois catégories : les crimes, les délits et les contraventions. Les contraventions ne sont pas passibles de peine d’emprisonnement, les crimes sont toujours principalement passibles de peine d’emprisonnement, seuls les délits présentent un éventail de peines très large associant milieu fermé et milieu ouvert.
-En effet , d’autres solutions existent pour répondre à la délinquance : les soins psychiatriques (une personne sur deux est atteint de troubles psychiatriques en détention), les Travaux d’Intérêt Généraux ( le travail, devient la réplique essentielle, fondamentale, à l'infraction si ce travail n’est pas aliénant et fictif mais réellement utile à la société) ,le bracelet électronique, la formation professionnel, mais sont de moins en moins utilisées. Cependant l’on est en voie à une généralisation de la peine de sursis, qui nous place sur la recherche d’un système punitif qui ne passerait pas par une institution plus ou moins fermée.

-On trouve aussi des tentatives de chercher une alternative à la prison dans la suppression d'un certain nombre de droits, comme par exemple le droit de