B/ … limitée par des problèmes internes

Au brésil, l’insécurité est effrayante. En effet, les favelas des grandes villes sont quotidiennement le terrain de jeu de gangs violents qui commettent des vols à la tire ou à main armée, des enlèvements, des meurtres…sachant que les touristes sont très fréquemment la cible de ces violences ! Pour contrer ce phénomène en constante expansion, le gouvernement brésilien a récemment annoncé l’envoi en renfort de pas moins de 1200 policiers dans les rues de Rio de Janeiro pour enrayer ces gangs trop virulents qui, je cite : « tentent de se mesurer à la police pour contrôler les quartiers pauvres ». Les officiels sont donc très inquiets en ce qui concerne le mondial 2014 de football et les Jeux Olympiques de 2016 si la criminalité n’arrive pas à être stoppée. Depuis quelques temps, on dénombre également un nombre record de ce qui est appelé le vol de voitures en masse, sur les routes principales des grandes villes brésiliennes. Tous ces actes de criminalité sont, pour la plupart, liés à la virulence des cartels de la drogue qui sont omniprésents au Brésil et qui font la loi dans les quartiers difficiles de ses villes. En effet, le narcotrafic joue une place immense en Amérique du Sud, et le Brésil n’est pas épargné par le problème de la drogue et est même une plaque tournante majeure de celle-ci au niveau mondial. Le gouvernement brésilien ne mâche pas ses mots quant à mettre un terme au trafic de drogue au sein du pays. Une guerre sans merci contre les narcotrafiquants a donc été déclarée. Cependant tant que le problème de l’extrême pauvreté, élément moteur d’une telle criminalité, ne sera pas réglé, celui de la drogue ne sera jamais traité dans son intégralité et ne pourra pas être éradiqué dans son ensemble…
De surcroit, Dilma Roussef, qui prendra ses fonctions le 1er janvier 2011, a également d’autres chats à fouetter. En effet, elle a conscience que son pays regroupe une multitude de disparités : une immense partie de la