Problématique de la césarienne
L’augmentation du nombre d’intervention ces dernières années dans les pays développés est liée à trois principaux facteurs : -l’âge de la mère qui en augmentant voit s’accroître le taux de césarienne[1]. -Un diagnostic qui révèle un risque pour la femme ou l’enfant, le premier étant l’existence d’un antécédent de césarienne avec deux femmes sur trois en 2001² qui avaient déjà étaient césarisées et qui ont connu par la suite une intervention du même type .Viennent ensuite les détresses fœtales, les présentations anormales du fœtus, les dystocie due à une anomalie pelvienne, les accouchements avant terme, les ruptures prématurées des membranes, les grossesses multiples, les hypertensions sévères et le diabète gravidique. -le dernier facteur étant les moyens techniques et humains de l’établissement qui favorise les césariennes dites de sécurité quand les maternités ne disposent pas de ces ressources de façon permanente pour intervenir en cas d’urgence.
La France quand à elle a vu doublé en l’espace de 20 ans le nombre de césariennes effectuées, passant de 10,9% en 1981 à 20% en 2003 d’après une enquête du ministère du travail et des affaires sociales ³.
Face à l’augmentation de cette intervention peut se poser la question des conséquences des adhérences cicatricielle pariétale et utérine. Quelles incidences vont-elles avoir dans le temps sur la mécanique des structures en rapport anatomique telle que le bassin et le rachis lombaire ? Peuvent-elles être la cause de symptomatologie chez la femme ?
Selon le dossier concernant les lombalgies fait par l’institut national de recherche et de sécurité (INRS) ce phénomène représente la première cause d’invalidité au travail chez les moins de 45 ans et