Problématique social - handicap
Une situation de handicap correspond à une privation fondamentale dans un accomplissement des habitudes de vie, résultant de l'interaction entre les facteurs de restriction de la mobilité, des activités, du fonctionnement, de l'emploi, de l'autonomie, des revenus ou autres caractéristiques personnelles et les facteurs environnementaux, architecturaux, culturels, économiques et sociaux, voire législatif et réglementaires.
Cependant, cette vision ne fût pas toujours conceptualisée de cette manière. En effet, la marginalisation et l’exclusion des personnes « handicapées » conçoivent les déficiences et l’incapacité demandant une prise en charge médicale et institutionnelle, mais n’exigeant aucune remise en cause des valeurs sous-jacentes. De ce point de vue c’est donc « l’handicapé » qui est inadapté à son environnement et il doit être soigné, adapté et normalisé.
Afin de déterminer l’éventuel « degré » de déficience ou d’incapacité, l’infirmière Virginia Henderson publia en 1960 une théorie relative aux besoins des individus.
Les 14 besoins fondamentaux. L’analyse de ses besoins permet de faire le bilan de l'autonomie d'une personne à son entrée à l'hôpital ou dans tout autre établissement à visée thérapeutique.
C’est en 1943 que le psychologue humaniste Abraham Maslow a élaboré la pyramide des besoins. Le but recherché est donc de permettre à tout individu de se mettre en contact avec ses émotions et ses perceptions afin de se réaliser pleinement, c'est-à-dire, atteindre l'actualisation de soi.
En 1988, l’OMS à sorti (en français) la classification internationale des handicaps : déficiences, incapacités et désavantages. Cette vision linéaire est fortement critiquée par les personnes handicapées qui ont proposé et développé un « modèle social » qui explique le désavantage non pas par les déficiences et incapacités individuelles, mais par les obstacles et préjugés que la société dresse devant elles.