Sujet : La machine détuit elle l'emploi ?

Même s'il est communément admis que la machine, c'est-à-dire le progrès technique, est à l'origine de la destruction de l'emploi, et donc du chomâge, l'histoire nous montre que le progrès technique s'est toujours accompagné d'une augmentation de l'emploi comme par exemple durant la révolution indusdrielle ou encore durant les trente glorieuses.
Le progès technique, la mécanisation du travail ou encore le remplacement de l'homme par la machine a pour objectif d'économiser du travail dans la fabrication d'un bien ou d'un service et de ce fait détruit des emplois. On constate néanmoins qu'il est un facteur essentiel de création de richesses favorable à la création d'emplois nouveaux. Le progrès technique est-il un facteur d'emploi ou de chômage ?
Après avoir montré que la machine participe effectivement à supprimer des emplois, nous mettrons en évidence qu'elle demeure fondamentalement un facteur de création d'emploi.

I – La machine peut effectivement détruire l'emploi

Comme la machine est créée pour remplacer l'homme et améliorer la productivité, elle supprime immédiatement des emplois. Or, elle peut également en supprimer sur le long terme dès lors que la demande augmente moins vite que la productivité.

a) Le chomage technologique

Il semble évident que le progrès technique détruit des emplois car l'introduction de nouvelles machines plus productives a pour conséquence de réduire le nombre d'emplois nécessaires à la réalisation du même volume de production. C'est ce que l'on appelle le chômage technologique expression qui sert à désigner la part du chômage que le progrès technique est susceptible d'expliquer. Cette théorie a été illustrée par les luddites en Grande-Bretagne.

b) Le chomâge structurel

De plus, le progrès technique peut être un facteur de chomâge structurel lorsque ceux qui ont perdu leur emploi du fait du progrès technique dans leur secteur n’ont pas nécessairement les qualifications