Préface anthologie sur la souffrance
La souffrance est le thème que nous avons choisi pour être aborder dans cette anthologie. Tout d'abord, qu'est ce que « la souffrance » au sens propre du terme ? Bien que ce sentiment peut être physique, nous nous pencherons plus particulièrement sur la souffrance morale. Sa caractérisation est souvent simple, définie par différents synonymes tels que la douleur, la torture, la peine, le chagrin ou encore l'affliction et le déchirement.
D'une façon générale, la souffrance est souvent mal perçue, tabou et honteuse, nos habitudes ne nous permettent pas d'en parler. Malgré cela, toute personne y fait face dans de nombreuses épreuves de la vie. C'est pour cette raison que nous avons sélectionné ce thème. La souffrance est une émotion ressentie régulièrement par tout le monde.
Ainsi, il est arrivé au cours de l'histoire de la poésie, que certains artistes se penchent sur ce sujet de différentes manières. Prenons l'exemple de quatre poètes.
Commençons avec François De Malherbe. Auteur du XVI/XVIIème siècles, il rédige un recueil de poème nommé « Sonnet » qui s'adresse à la vicomtesse d'Auchy. Nous avons choisi l'un des poèmes extrait de celui-ci qui est « Caliste, en cet exil j'ai l’âme si gênée. » Il contient quatre strophes : deux quatrains et deux tercets. Le poète écrit ce poème pendant l'absence de sa bien-aimée. Il y exprime sa souffrance à l'aide de mots tels que « dépité », « souffre », « douleur », ou encore « piteux état ». Nous avons sélectionné ce poème pour la dernière phrase qui est « Qu'autant près comme loin je n'attends que la mort ». L'auteur est désespéré, c'est un des états que la souffrance peut donner.
Puis Jean De La Fontaine. Auteur du XVIIème siècle, il est surtout connu pour ses très réputés fables. Nous en avons sélectionné une se rapportant à notre thème qui est « La Mort et Le Bûcheron » , tiré du premier livre de l'auteur publié en 1694. Il est composé de vingt vers comprenant une morale