Préfinancement bancaire et performance des pme
Contexte de l’étude
Au sortir de la crise économique qu’a connu le Cameroun(1986-1993) suivi de la baisse drastique des capacités de la fonction publique camerounaise à embaucher, une politique d’incitation à la création d’entreprise est mise en place avec de nombreux textes adoptés dans le code des investissements ainsi que dans le code général des impôts. De nombreuses PME voient donc le jour.
Mais il se pose un problème, avec un faible niveau d’épargne national, le taux de financement des PME par les banques est faible, car victime de larges pertes de créances pendant la crise économique pour insolvabilité des débiteurs, les banques deviennent frileuses et évaluent le risque d’insolvabilité élevé desdites PME qui ne disposent pas de garanties fiables au moment de leur création ainsi que tout au long de leur vie notamment celles spécialisées dans les marchés publics. Ces derniers sont donc obligées de recourir à l’autofinancement qui ne pourrait pas toujours satisfaire tous les besoins nécessaires pour la mise en place d’une structure avec toutes les fonctions nécessaires pour une organisation et un fonctionnement normal de l’entreprise au sens de Mintzberg c'est-à-dire se caractérisant par la manière dont le travail est divisé et coordonné. C’est ainsi que va se développer le secteur de la micro finance. Ce secteur est plus souple dans les conditions et les procédures d’octroi de crédit de préfinancement des marchées publics. Avec la reprise de la croissance, Les EMF ayant grignoté une bonne partie de part de marché aux banques de premier ordre en ce qui concerne le chiffre d’affaire réalisé grâce à l’octroi de crédit, les banques vont s’investir à nouveaux dans le préfinancement des PME, mais avec des conditions d’éligibilités néanmoins plus rigoureuses que dans les établissements micro finances. Mais avec un taux d’interet de loin moins élévé que dans les EMF.Le constat est simple et logique, les entreprises PME trouvent