Psychanalyse du conte cendrillon
- le père de Cendrillon, qualifié de « gentilhomme ». Le père est pour une petite fille, objet de convoitise. Ainsi, tout le long du conte, il est assimilé à une personne bonne, admirable, pour faire perdurer le désir chez l'enfant.
- la belle-mère de Cendrillon, seconde femme du père, décrite comme hautaine et fière. En effet, sa mère absente, la jeune fille n'a plus de rivale. L'arrivée de cette autre mère relance la compétition, à savoir, laquelle des deux parviendra à faire succomber le père ? Sa belle-mère la exige d'elle les corvées les plus sales. On comprend ainsi pourquoi du début jusqu'à la fin, la belle mère est présentée de manière peu enviable. Cet « affrontement » qualifie le conflit qui oppose une petite fille et sa mère.
-les deux demi-sœurs, au portrait peu flatteur. En plus d'une nouvelle mère, la jeune fille doit affronter deux autres concurrentes : ses deux demi-sœurs ; d'où ce portrait désavantageux. Cendrillon semble dévalorisée par rapport à ses sœurs, d'ailleurs, l'expression « vivre parmi les cendres » s'appliquait symboliquement à celui ou à celle qui occupait une position très inférieure par rapport à ses frères et sœurs. Sa belle-mère la sacrifie pour elles et exige d'elle les corvées les plus sales, et bien qu'elle les accomplisse parfaitement, on ne reconnaît pas ses mérites : c'est ce que ressent l'enfant quand il est ravagé par les supplices de la rivalité fraternelle.
-Cendrillon, héroïne éponyme douce et bonne. Les petites filles se comparent alors à elle et ressentent de la compassion envers cette jeune fille, qui non seulement est l'esclave de la maison, mais qui perd aussi sa féminité. la mère de Cendrillon est décrite de façon élogieuse. Étant absente, la jeune fille ne voit plus de dangers émanant de sa mère et ne la considère donc plus comme une rivale, d'où l'explication de cette description flatteuse.
On remarque dès le début, que Cendrillon