Université Omar Bongo / Faculté des Lettres et Sciences Humaines / Département de
Lettres Modernes / Devoir de Psychocritique / Niveau d’étude : Licence II, LGC.
Etudiant : MEBALE M’OBIANG Alan Brel.
Enseignant : Dr. AUGE.
Sujet : Etude des pulsions et des désirs dans Yvette de Guy de Maupassant.
Bien que ne se reconnaissant d’aucune école, Guy de Maupassant1, né en 1850, reste néanmoins associé au Réalisme et au Naturalisme. Gustave Flaubert, un ami de la famille, lui fait découvrir très tôt les œuvres d’Alphonse Daudet, de Joris-Karl Huysmans et même d’Emile Zola. Bien que sa nouvelle Boule de Suif contribue largement au succès du recueil Les Soirées de Médan (1880) considéré comme le manifeste du naturalisme, il refusera tout dogmatisme. Maître incontesté de la nouvelle, il recherchera sans cesse une « vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même » ; il sait, à travers un style simple et précis, créer d’authentiques personnages inoubliables. Parmi ses chefs-d’œuvre, on compte notamment Boule de Suif (1880), Une vie (1883) ou encore Le Horla (1887).
Atteint de troubles nerveux, il mourra en 1893.

Jean Servigny semble tombé amoureux de la jeune et unique fille de son amie et courtisane Octavie Bardi
(Obardi), qu’il présentera à son fidèle ami Léon Saval. Les deux hommes rendront désormais plus que régulièrement visite, sur rendez-vous, à ces femmes qui n’attendront qu’eux. Cependant, ayant réalisé ce qu’elle risque de devenir, Yvette tente de se donner la mort, mais échoue.
Nouvelle de Guy de Maupassant, éponyme du fait qu’elle porte le nom même de son personnage principal,
Yvette est publiée en 1884.
Le problème qu’il semble largement poser ici, dans sa nouvelle, est celui du « combat intérieur contre nos désirs et nos pulsions », celui de l’égo et du surmoi, surtout dans la mise en scène des personnages tels que le nanti
Jean de Servigny, et Yvette, d’ailleurs protagonistes principaux, appartenant à deux mondes bien distincts. Jean