EXPOSE PSYCHOLOGIE DE DEVELOPPEMENT
INTRODUCTION
1) Rome antique 2ème siècle av J.C
Perpétuation du culte des ancêtres. Adopté prend le nom de l’adoptant suivit d’un diminutif « anus ». ex : filius caesar actiavianus.
Adoption purement dite : mancipation : triple vente fictive et solennelle. Père vend le fils à celui sous la puissance duquel il veut le faire passer. Affranchissement du fils pour le faire passer sous la puissance paternelle. Vente et deuxième affranchissement pour revenir sous cette même puissance puis 3ème vente à l’adoptant qui revendiquait l’enfant et le faisait adjuger par préteur en présence et sans contradiction du père naturel. L’adjudication investissait l’adoptant du rôle de père car les ventes lui donnaient juste le rôle de maître.
Adrogation : adopté se place volontairement sous l’autorité d’une autre personne.
Adoptio : adopté transféré sous l’autorité d’un père de famille avec l’autorité du père naturel.
Adoption testamentaire : transmission d’un nom et des biens à un héritier (cette adoption est permise aux femmes).
Code justinien : instaure la règle d’avoir 18 de différence entre l’adoptant et l’adopté.
2) Moyen-âge
Disparition de l’adoption, repose sur un acte de volontarisme.
Enfants dont on ne peut s’occuper sont exposés dans les lieux publics puis l’Eglise prend en charge les enfants abandonnés.
Apparaissent les hospices, crèches orphelinats. Anonymat conservé par le droit de l’abandon. Système de « tours », enfants recueillis de l’autre côté par les responsables de l’office.
Pour l’Eglise, l’adoption est un engendrement parfait car sans relations charnelles, la chrétienneté est vue comme une nouvelle parenté où l’homme est adopté par Dieu et où tous les fidèles sont frères.
3) 1792
Adoption avait disparue depuis l’empire romain
Adoption introduite en France par décret de l’Assemblée nationale sur une proposition de Rougier de Labergerie. Elle fut admise comme un principe car on pouvait adopter jusqu’à 12