Expérience 3:
Comparaison des problèmes de double différence directs et inverses. Étude développementale .

Mise en évidence d'une éventuelle généralisation de l'apprentissage. Comparaison des niveaux de conduite lors du post-test avec ceux obtenus aux problèmes inverses. Sachant que le problème a été résolu à un niveau meilleur que celui de leur raisonnement au post-test du problème de la double différence, ce résultat a donc suggéré qu'il était possible de lier ce décalage à une question de représentation figurale. 46 sujets de 6 à 11 ans. Garçons et filles. 4 groupes ( 2 x 12 + 2 x 11)= 46 sujets.
S 46 [ A 4 * B 2 ]
S= sujet
A= ordre de présentation
B= version directe ou inverse.

Sans apprentissage, elles ont fait une étude développementale des raisonnements aux versions directe et inverse, afin de comparer 2 versions du même problème.
Elles se sont demandées si la différence observée était liée au niveau opératoire des sujets et/ ou à l'intervention des instruments figuratifs qui seraient sollicités différemment lors de la résolution du problème selon la version en jeu.

(il n'y a pas de graphiques à commenter).

L'intérêt est de voir, de comprendre comment les enfants rétablissent une égalité de départ.
Donnée 1 : une partie des 2 quantités en jeu a été soustraite et transférée.
Donnée 2 : conséquence de ce transfert :
*singulière pour le problème inverse (diminution de A ou B).
*composée pour le problème direct (diminution de A et augmentation corrélative de B).

le fait que la résolution du problème direct de la double différence soit plus tardive que celle du problème inverse renforce l'hypothèse de départ. Le traitement figuratif semble nécessaire au traitement opératif ou logique : aussi bien les exercices figuratifs d'apprentissages qu'un déroulement de la tâche qui rend d'emblée la représentation de ses données plus aisée (problème inverse) favorisent la construction opératoire.

Voilà l'expérience 3. on se