Périurbanisation en france
Après 1945, les différentes couches de population vont petit à petit quitter les campagne pour investir les villes qui jugent plus attirantes et plus moderne, en effet, « La vie en ville attire : elle apparaît plus moderne, alors que la vie à la campagne de marginalise ». Il va alors falloir aménager ses villes en fonction de cette exode...et donc imaginer nouveau comment structurer l'ensemble de nos infrastructures.
C'est pourquoi, face au fort accroissement de la population urbaine, l’État avait répondu de manière volontariste à travers une stratégie d’urbanisme de masse. Depuis les années 60, la tendance principale semble toutefois aller vers la périurbanisation. la périurbanisation s'effectue dans les nouvelles zones de la périphérie des villes. Il faut admettre que leur morphologie urbaine les distingue des périphéries plus anciennes, comme l’indique la faiblesse de leur densité ou la présence de maisons isolées ou accolées. Mais cette différence traduit leur composition sociale et leur organisation territoriale. D’une manière générale, les différences entre anciennes et nouvelles périphéries sont liées aux mutations importantes intervenues dans les années 60 et 70 dans les pays industrialisés. Ces mutations ont d’ailleurs eu des conséquences indirectes à un niveau mondial. Dans l’organisation sociale et les processus de régulation associés, ces mutations ont mis en évidence la substitution du “fordisme“ par le “post-fordisme“. Ce dernier se caractérise par l’affaiblissement des relations hiérarchiques, par la flexibilité du travail et d’organisation de la production, par la multiplication des relations horizontales et par l’émergence de spécificités et d’identités locales, comme par exemple celles qui procurent des avantages comparatifs dans un contexte de