Qstp les determinants de l'investissement
Travail préparatoire
1. On constate qu'il existe un lien entre les variations de la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) qui mesure l'investissement, et les variations de la consommation. Lorsque la consommation augmente, l'investissement augmente également, mais plus fortement. Ainsi, entre 1996 et 1999, la croissance de la consommation s'accélère, passant de 1,58 % pour 1996 à 3,54 % en 1999. Sur cette période l'investissement augmente de plus en plus :
+1,21 % en 1996, + 5,66 % en 1999.
A contrario, lorsque l'accroissement de la consommation ralentit, l'investissement augmente moins vite et même diminue. C'est ce qui se produit entre 1999 et 2002. A cette date, la croissance n'augmente que de 0,41 %, et l'investissement diminue de 2,67 %.
Cette relation s'explique par le fait que si les ménages consomment plus, les entreprises vont investir pour pouvoir augmenter leur production afin de répondre à la demande supplémentaire. De plus, l'investissement est synonyme de distribution de revenus, ce qui a un impact positif sur la consommation.
2. La demande anticipée désigne chez Keynes le niveau de demande que les entrepreneurs pensent voir se réaliser à l'avenir. C'est sur cette prévision qu'ils se basent pour déterminer le niveau de l'investissement. S'ils anticipent une demande forte, ils vont investir pour pouvoir y répondre. À l'inverse, si la demande anticipée est faible, ils n'investiront pas car ils n'auront pas besoin de produire davantage.
3. En 1998, la croissance de la consommation est de 3,03 % et celle de l'investissement de 5,66 %. Une hausse de la consommation et donc de la demande engendre une augmentation plus forte de l'investissement. Entre 2000 et
2002, l'accroissement de la consommation se ralentit : alors que la consommation a augmenté de 2,72 % en 2000, elle n'augmente que de 0,41 % en 2002. L'investissement lui diminue de 2,67 % en 2002, alors qu'en 2000, il connaissait une croissance