De façon générale, la productivité met en rapport une production et les facteurs qui y ont contribué.
Sa hausse est au coeur de la croissance économique, car elle permet de produire davantage en utilisant les mêmes ressources. On s’intéresse souvent à la productivité du travail, mais d’autres productivités peuvent être mesurées.
• La productivité du travail : la productivité physique est le rapport entre la production mesurée en unités physiques (par exemple, nombre de contrats d’assurance souscrits pendant un mois), et la quantité de travail nécessaire (effectifs employés ou nombre total d’heures travaillées). Il s’agit là d’une mesure qui permet de calculer le rendement du salarié (nombre de pièces réalisées pour une heure de travail, par exemple) ou le rendement d’une terre. Le calcul de la productivité en valeur est préférable pour faire des comparaisons ; dans ce cas, on retient généralement la valeur ajoutée plutôt que le chiffre d’affaires. L’INSEE définit l’évolution de la productivité horaire apparente du travail en rapportant la variation en volume de la valeur ajoutée brute d’une année par rapport à la précédente, à la variation sur la même période du volume d’heures travaillées. La croissance de la productivité apparente du travail résulte souvent d’une plus grande consommation de capital, et le qualificatif « apparente » prévient qu’il ne faut pas en attribuer les causes à la seule productivité du travail. Il est utile d’analyser les variations de cette productivité qui peuvent provenir de modifications dans l’organisation du travail, d’une amélioration de la qualification, du management et de l’effet d’apprentissage.
• La productivité du capital se définit comme le rapport entre la valeur ajoutée et le capital fixe. Le stock de capital fixe peut être exprimé par la valeur des immobilisations, par le montant des capitaux permanents ou encore par l’addition des immobilisations et du fond de roulement net. Il est difficile à
évaluer