L'Homme place au rang de divinité toute chose rendant compte des rythmes de la vie, des phénomènes naturels et du devenir humain.
Ils observent et identifient les étoiles, de même qu'ils cherchent à prévoir le retour de ces configurations pour élaborer un calendrier de l'alternance des saisons et des germinations.
L'homme serait un microcosme, un reflet du macrocosme qu'est l'Univers, influencé et déterminé par lui.
Pour cesser d'être sous le jeu des dieux, mieux les connaître et énoncé des prédictions, il va inventer l'astrologie et l'astronomie.
Dans sa représentation du monde, il imagine occuper une place centrale et dans l'Univers inconnu, il imagine un monde remplie de démons où règne le chaos.
Les trois régions cosmiques sont le ciel, la terre et l'enfer et elles servent de centre symbolique sacré où pour y parvenir, il faut trouver un objet, comme un totem ou un autel, qui permet le passage d'une région cosmique à une autre.

Dans les systèmes du monde que bâtissent les premiers peuples, ils sont tous portés par une quête métaphysique et religieuse où l'Homme se trouve au coeur du réel. Ce fond commun non rationnel plonge les racines psychiques des courants de pensées qui émergent et s'imposent de l'Antiquité à nos jours.
Pour les pythagoriciens, le monde est sphérique et les quatre éléments (feu, eau, terre, air) où le feu en occupe la première place: Zeus, entité vue sous le signe du feu, commande les mouvements circulaires des astres et l'alternation des jours et des nuits tandis que d'autres courants de pensée place le soleil en place centrale.
Selon Platon, le monde est l'image visible d'un modèle éternel: Dieu le créa selon une harmonie réglée par les nombres et les figures. De forme sphérique, elle tourne sur elle même, elle contiendrait une âme et Dieu façonna le corps du monde avec les quatre éléments, comme un assemblage de polyèdres réguliers.

Aristote parvient à proposer une théorie complète de la connaissance , et élabore un