Question de corpus sur le voyage
Victor Hugo comme Gérard de Nerval, proposent une vision identique du voyage : il faut s'immerger dans le voyage pour mieux découvrir et apprendre. Ainsi, Hugo préconise le voyage " a pied " car " convertir le voyage en promenade " est pour lui le meilleur moyen de vivre en liberté : " on part,on s'arrête, on repart ". Ce vagabondage est source d'enrichissement personnel et de bonheur. Les champs lexicaux du bonheur et de la nature viennent confirmer cette impression. De mêm, il associe les mots " rêveries " et " idée ", car la marche favorise la rêverie philosophique et donc la naissance de ses idées. Pour Gerard de Nerval, il faut tout simplement voyager sans " lettre de recommandation ", ce qui permet d'aller ou bon vous semble et de rencontrer qui vous voulez et non des gens " convenables ", qui appartiennent à votre propre univers. Si vous voulez vous enrichir, autant aller à la rencontre d'un " arabe expansif ", dans une " taverne " ou un " café ", autant assister à " une danse " ou " une cérémonie ", bref, se comporter en voyageur ouvert aux autres et curieux.
Les Le Clézio ont entrepris le voyage au Marox pour une raison très personnelle: il s'agissait pour Jemia de retourner sur les lieux qui ont vu naître sa famille: " Jemai est la première qui revient aprés deux générations d'absence ". Alors, le voyage se transforme à la fois en pèlerinage et en hommage à ceux qui sont partis dans l'espoirs de vivre une ve meilleur. Le