Question préalable : "des jugements", les caractères/la bruyère ; "les compagnons d'ulysse", livre xii, fables/ la fontaine ; "conversation avec les hommes", micromégas (chapitre xii)/ voltaire
Nous allons étudier un ensemble de 3 corpus, écrit par 3 auteurs français.
"Des jugements", Les caractères écrit par La Bruyère (1688-1696)
"Les compagnons d'Ulysse", Livre XII, Fables écrit par La Fontaine (1694)
"Conversation avec les hommes", Micromégas (chapitre XII) écrit par Voltaire (1752)
Ces textes parlent principelement de l'Homme, de ces faiblesses, en comparaison à l'animal.
Il nous faut trouver des points communs entre les 3 textes à propos des représentations de l'Homme.
Ces trois auteurs ont représenter l'Homme grâce à plusieurs caractéristiques communes.
La comparaison entre l'Homme et l'animal est beaucoup utilisée dans ces 3 textes pour décrire l'Homme.
Ainsi, dans son texte, La Bruyère utilise des expressions telles que "espère d'animaux glorieux"(v.5), "tout autre espèce" (v.6) ou encore l'expression "L'homme est un animal raisonnable" (v.10).
L'Homme, dans ses basses representations de lui-même, se compare à certains animaux, qui en réalité ont des instincts supérieures quand à la considération de leurs semblables.
Beaucoup de références aux animaux sont faites dans ce même texte tels que : "loups ravissants, des lions furieux, malicieux comme un singe"(v.8), ou encore "qui vous mettent au dessous de la taupe et de la tortue" (v.16).
La Fontaine utilise lui aussi la comparaison entre l'Homme et l'animal, mais cela n'est pas chose rare dans ses textes, car dans la majorité de ses fables ils utilisent les animaux pour faire référence aux Hommes et faire passer son message. Ainsi, dans cette fable ("Les compagnons d'Ulysse"), il utilise le lion, l'ours et le loup. Ainsi est associé le lion au roi des animaux, par exemple. "Le lion dit (...) Je suis Roi"(v.8 et v.12).
L'Homme se juge ainsi lui-même, aux travers d'images d'animaux.
L'Homme est représenté comme une espèce inférieure à l'animal, puisqu'il se fait la guerre inutilement, puisqu'il s'enorgueillit de lui-même.
La vanité fait aussi partie des