Questions de corpus sur les textes: écrit par le même autre qui est diderot. les deux premiers extraits proviennent du roman « le neveu de rameau », le troisième extrait provient du roman « entretient d’un philosophe
Le premier texte du corpus a été écrit entre 1762 et 1773, extrait de « Le neveu de Rameau » est un dialogue entre deux personnages qui sont Lui et Moi opposant les arguments de chacun sur la conception du bonheur et la richesse.
Dans ce texte, Lui fait une éloge de la richesse. Pour lui la première possibilité de la richesse est le renversement des pouvoirs : « je me rappellerais tout ce qu’ils m’ont fait souffrir » et « je leur rendrais bien les avanies qu’ils m’ont faites ». Il s’agira donc d’exercer sur les autres la même emprise que celle qu’on a pu exercer sur lui. Il critique quelques philosophes des Lumières « Voltaire est sans génie », « Buffon n’est qu’un déclamateur ampoulé », « Montesquieu n’est qu’un bel esprit », la seul philosophie de vie qui semble lui plaire est épicurienne. S’il était riche il n’y aura pour lui plus que des plaisirs mais plus aucuns devoirs : « boire de bon vin, se gorger de mets délicats, se rouler sur de jolies femmes, se reposer dans des lits bien mollets ». Lui se livrerait donc à la satisfaction des plaisirs de la chair, du plaisir d’ordonner et de ne plus être au service de quelqu’un. Lui ne croit pas en l’amitié. D’abord mise en cause par sa réalité « Est-ce qu’on a des amis ? », l’interrogation sous-entend qu’une réelle amitié n’est peut-être qu’illusion. L’amitié suppose cependant pour Lui une relation faite de devoirs,