Qu’est ce qui est le plus difficile à vivre dans la comédie du XVIIIèmes siècle: les rapports entre maîtres et valets ou ceux entre homme et femmes ?
Nous allons voir dans cette première partie les relations entre maître et valet, en montrant d’abord que le serviteur vole la vedette à son maître et le domine, mais qu’ensuite le maître reste le maître.
Les valets sont des maîtres de l’intrigue. Dans la comédie latine, on s'aperçoit que les valets développent un comportement débrouillard et s'adaptent aux situations par des attitudes adaptées et deviennent de plus en plus rusés. Ceci est très nettement visible par exemple, par Figaro, dans le Barbier de Séville. Dans les Fourberies de Scapin, de Molière, on retrouve également Scapin, à qui tout lui semble réussir, il obtient tout ce qu'il veut de Géronte et Argante, et fini ainsi par devenir puissant. De la même manière, Dubois gagne au fil du temps, une certaine puissance, dans Les Fausses Confidences. Pour arriver à leur fin, les valets vont même jusqu'à se déguiser et tromper leur maîtres. Les événements leur donnent souvent raison, car ils démontrent que leurs analyses et leurs conseils sont plein de bon sens. De plus, ils apportent une aide précieuse dans les relations amoureuses de leur jeune maître. On le voit avec Dorine, dans Tartuffe, ainsi qu'avec Lisette, dans Le Jeu de l'Amour et du Hasard. Le personnage de Figaro