Règle du classicisme
Introduction :
Le mot « classicisme » désigne un ensemble de valeurs et un idéal esthétique qui caractérisent les œuvres de la seconde moitié du XVIIème siècle. Fondé sur la raison et la mesure, admirateur de l'Antiquité et soucieux de codes très précis, comme la règle des 3 Unités, le classicisme s'incarne dans l'honnête homme.
Antiquité :
Parmi les règles à suivre, figurent l'imitation des œuvres de l'Antiquité, elles sont considérées comme la perfection par les artistes classiques. Les références à l'Antiquité et à la mythologie gréco-latine sont très nombreuses et omniprésentes dans tous les arts : littérature, peinture, architecture, etc... Cette imitation pouvait être considérée comme un signe d'incapacité de créer mais était plus un signe de respect et d'admiration. La « fidélité » à l'Antiquité était vue, par certains, comme un frein dans le progrès.
Honnête Homme :
Les artistes littéraires de l'époque classique ont presque tous un point commun. C'est de faire se dégager un idéal humain à travers leurs œuvres, on appelle cet idéal « l'Honnête Homme ». C'est un homme sociable, cultivé, rigoureux et mesuré dans ses actes et ses propos, peu orgueilleux ainsi qu'ouvert à la nouveauté. Il possède l'art de plaire.
Raison, mesure, règles :
La littérature classique est très attachée à l'image de l'homme mais repose aussi sur la raison et la morale. Elles poussent au respect de la vraisemblance et bannissent l'extraordinaire et le surnaturel. La morale appliquée à la vie sociale est beaucoup utilisée par les écrivains. Par exemple, Molière, dans Le Misanthrope écrit en 1666, place Philinte, un homme de bien avec des valeurs morales, face à Alceste qui déteste le genre humain.
Le classicisme respecte un grand nombre de règles, une des plus importantes est celle des 3 unités : une seule action se déroulant dans un seul lieu dans un laps de temps inférieur à 24 heures.
Le classicisme en littérature :
Le théâtre :
Le