Une liberté individuelle qui se termine là où celle d’un autre individu débute est difficile à percevoir pour les rationalistes du 17e siècle. Une pensée rationnelle, où tout être humain à la faculté d’agir librement autant que Dieu, vient remettre en question le philosophe rationnel, Baruch Spinoza (1632-1677), qui s’écartera alors des pensées déterministes, comme la doctrine de Descartes. Avec son œuvre majeur, l’Éthique, Spinoza tente d’accommoder une liberté tenant compte du déterminisme naturel de l’homme et du restant sa liberté possible. C’est entre Passion et Raison que cette liberté se trouve.

Pour mieux comprendre la perspective de Spinoza, soit l’accommodement entre le déterminisme et la liberté humaine, il est nécessaire de définir la liberté envisageable du déterminisme naturel de l’homme. Il faut savoir que la liberté possible est restreinte par des idées inadéquates, devenues des Passions. Ces Passions entrainent l’homme dans un état de servitude, où seule la Raison, avec la connaissance du deuxième genre, permet de s’en extraire. En terminant avec une comparaison entre la Raison comme liberté et le déterminisme de Burrhus Frederic Skinner (1902-1990).

La liberté envisageable du déterminisme naturel

Il faut comprendre que Spinoza a l’idée caractérisant l’homme d’un déterminisme indépendant provenant de sa Nature. Cette Nature fait partie d’une substance unique divine qu’il associe à Dieu, le créateur de la Nature. Cette perspective comprise permet de voir la liberté possible accordée à l’homme. Selon le philosophe, cette substance, c’est-à-dire Dieu, est également identifié à la Nature; cela signifie qu’elle est infinie et qu’elle détient toutes vérités. Alors rien ne peut être créé en dehors de celle-ci puisqu’elle est causée d’elle-même. Tout comme le fait que l’homme est déterminé indépendamment de facteurs extérieurs. Puisque l’homme est une partie de Dieu et créé par la Nature, il ne peut pas être libre comme le mot le dit. Il est