Article
« Le droit au regard »
Lucie Lequin
Voix et Images, vol. 22, n° 1, (64) 1996, p. 157-159.

Pour citer cet article, utiliser l'information suivante :
URI: http://id.erudit.org/iderudit/201287ar
DOI: 10.7202/201287ar
Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.

Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html

Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998.
Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca

Document téléchargé le 4 février 2014 03:32

Le droit au regard
Lucie Lequin, Université Concordia
Un congé forcé1, roman de
Normand Corbeil, entremêle fiction et réflexions philosophiques. Le héros, Pierre Lebel, s'interroge sur l'amour, la passion et l'image de soi, surtout son image extérieure en contraste avec l'Image de la jeunesse et de la beauté désirables, vendables et vendues qui domine la société actuelle.
Pierre, comme l'auteur, enseigne la philosophie au cégep du VieuxMontréal. Il a 38 ans; il aime Constance et un vieil ami, Christophe; il est attaché à ses livres et à ses meubles. C'est aussi un amateur de hockey. Mais son univers plutôt sage et conformiste bascule dans l'incertain et la souffrance: Constance s'éloigne, de lui pour réfléchir et se retrouver, et à la suite d'un accident, Pierre est

défiguré. Pour ne pas être vu, pour ne pas attirer la compassion de ses collègues, il prend un congé forcé et, les premières semaines, se terre chez lui. À part son