Rapport ver de terre
Pour environ 100 ans, un muscle longitudinal des holothuries juvéniles à servi de modèle pour l’étude de la régulation cholinergique du muscle lisse chez les invertébrés (Devlin, 2003). Au fil de ces années, la littérature à décrit comment les neurotransmetteurs muscariniques et nicotiniques stimulaient la contraction de ce muscle, et comment le GABA agissait comme inhibiteur (Devlin, 2003). On a aussi étudié la musculature du système digestif du ver de terre commun (Lumbricus terrestris) dans les 1940. Ces études ont démontrées que ce système est innervé par deux systèmes antagonistes affectés par des neurotransmetteurs qui excitent ou inhibent la contraction musculaire (Millot, 1943). L’acétylcholine (PARASYMPATIQUE) aurait un effet excitateur dans le système jabot/gésier et déclencherait le péristaltisme (Millot, 1943). Par opposition, un neurotransmetteur comme la sérotonine aurait l’effet contraire, soit d’inhiber la contraction musculaire, et donc de réduire le péristaltisme (Millot, 1943). En 2008, Gibbs à déterminé les effets de différents peptides sur la contractilité du même système jabot/gésier (Gibbs, 2008). L’expérience dont il sera question ici pose une question similaire; quel est l’effet de deux neurotransmetteurs à action antagonistes (acétylcholine et noradrénaline) sur le système jabot/gésier du ver de terre?
Matériel et méthode
Un ver de terre à été anesthésié dans un bain d’éthanol. Le ver à été épinglé sur un plateau à dissection et une incision à été pratiquée de la partie antérieure du corps jusqu’au clitellum. Les tissus ont régulièrement été aspergés de solution Ringer, composée des composés suivants (pour un litre de solution) :
NaCl 6,00 g
KCl 0,12 g
CaCl2 0,20 g
NaHCO3 0,10 g
Le système jabot/gésier à été enlevé en coupant au niveau de la portion distale de l’œsophage et de la partie proximale de l’intestin. Une ficelle à été attachée à chaque extrémité du système