Re Sume Petite Poucette
Dans son livre, nommé « petite poucette », qui sous-entend le terme du nouvel humain du 21éme siècle, faisant partie de la génération des pouces, Michel Serre évoque l'évolution de la société moderne.
Ce nouvel être, habitant le virtuel grâce à l'omniprésente toile internet, est formaté par les médias, qui ont pris une place considérable ses dernières années. De ce fait, les enseignants ont perdu l'influence sur leurs enseignés, car désormais, les médias s'en chargent. Il remet donc en question l'enseignement, et plus précisément le savoir, qui a muté, n'est plus assimilé de la même maniéré que les générations précédentes. La « petite poucette » n'est plus contrainte à apprendre par cœur, car l'information est disponible partout et à n'importe quel moment de la journée. Ainsi, il compare nos institutions actuelles aux constellations qui sont mortes depuis bien longtemps et déclare la fin de l’aire du savoir, tout en annonçant l'aire de la raison. La raison, qui s'écarte du savoir en prônant l'innovation et la prise de recul concernant notre société qui a déjà subie une forte augmentation de la productivité due à cet écartement du savoir.
Le livre de Michel Serre, est selon moi semblable à un texte de Paul Varilio, « l'espace critique », car celui-ci, dénonce également les avancées technologiques, qui perturbent le monde contemporain tel que nous le connaissons. Mais à la différence des propos de Michel Serre, Paul Varilio inciste, lui, non pas sur la perte du savoir mais sur le changement de l'espace urbain. Espace qui est aujourd'hui dominé par le temps. Il fait ainsi référence à l'intégration dans nos esprits des technologies dont nous sommes victimes. Car ses avancées, dont les médias, et la toile, nous plongent dans un présent permanent. Ainsi, nous n'avons plus les mêmes rapports avec l’espace, car nous attachons d'avantage d'importance au temps consacré à réaliser une activité,