Realisation prosodique
La phonation repose sur les variations de tension des muscles à différents niveaux de l'appareil phonatoire. Le jeu de la tension se retrouve évidemment dans toutes les langues, mais selon des règles de répartition différentes entrainant des écarts, d'une langue à l'autre, dans la réalisation des sons (voyelles et consonnes) et dans la réalisation prosodique.
La réalisation prosodique englobe les phénomènes liés au rythme (alternance de syllabes accentuées et non accentuées) et à l'intonation (variations de la hauteur de ma voix ou courbe mélodique).
On parle alors de recours à la prosodie en ce qui concerne l'intonation et l'accentuation; ils donnent du rythme au mot.
La prononciation des voyelles différencient entre ouvertes et fermées selon les régions.
Cependant la distinction des sons avec une différente intonation et/ou accentuation n'est pas un obstacle à la compréhension du phonème; on parle de variantes des phonèmes pour un phonème.
a) Le son /u/ :
La voyelle [y], est une voyelle orale arrondie fermée antérieure, à l'exemple de la prononciation des mots « une » (ligne 13), « vu » (ligne 53), « t'amuser » (ligne 62), « tu » (ligne 143)
En phonétique, la notion d'arrondissement des voyelles s'applique à la forme plus ou moins ronde prise par les lèvres lors de l'articulation d'une voyelle. Pour prononcer une voyelle arrondie, les lèvres forment une ouverture circulaire, alors que les voyelles non arrondies sont prononcées les lèvres relâchées.
Cependant, cette voyelle est souvent prononcé par Marzia comme une voyelle orale arrondie fermée postérieure, à savoir le son /ou/ (voyelle [u]), comme c'est le cas dans le mots « plus » (ligne 4), « Erasmus » (ligne 39), « Université » (ligne 66) et « sud » (ligne 225), par exemple.
Ainsi, on remarque une antériorisation de la voyelle [y] en [u], pour le participe passé du verbe voir « vu » par exemple, à la ligne 53 prononcé [vy], et à la ligne 30 [vu]
Une