Recueil de données

Présentation de la personne et motif d'entrée
Mme M. 80 ans est résidente XXX depuis Mai 2012 pour cause d'agressivité envers sa famille, notamment son époux.
Mme M. était couturière. Elle appartient au régime social des mines et possède la mutuelle MICOM. Elle s'est mariée et a eu un fils avec son époux ; celui-ci a quitté la région pour mutation professionnelle et réside désormais en région parisienne avec sa femme et ses trois enfants. Son fils -qui est d'ailleurs son tuteur- lui rend visite le plus souvent possible. Tandis que le mari de Mme M. qui habite toujours dans la maison familiale vient la voir tous les après-midi.
Cette résidente est d'ailleurs fortement touchée par le fait que son mari reste seul à la maison et que son fils habite loin.
Bien que Mme M. présente la maladie d'Alzheimer, d'où son agressivité, il lui arrive d'avoir par moment des instants de lucidité (qui se font toutefois de plus en plus rares).
Mme M. est très soucieuse d'avoir laissé son époux à la maison, et pleure très souvent.
Elle mesure 1,61m pour 44kg et est porteuse de lunettes.

Les soins
Mme M. s'est fracturé le col du fémur droit en juin 2012, depuis elle ne marche plus seule et reste au fauteuil la journée. La nuit elle porte un coussin d'abduction entre ses jambes afin de prévenir une luxation post-opératoire de sa prothèse de hanche.
Comme elle reste assise toute la journée, il est nécessaire de lui appliquer du Protact matin et soir sur ses points d'appui pour éviter l'apparition d'escarres.
Mme M. a des difficultés pour manger, elle a donc des repas semi-épais et il y a une nécessité à mettre de l'épaississant dans la soupe, et verres. Elle boit deux briques hyperprotéinés par jour afin de lui éviter toute carence.
Cette patiente a un lit Alzheimer, c'est-à-dire un lit qui se baisse au maximum pour pallier au risque de chute. Il s'ajoute à cela une turbuline (turbulette pour adulte) qui est attachée à la structure du matelas.