recueil de poeme
Sans le moindre amour maternel.
Ce sont dans ses plaines,
Que je traine ma peine,
Peiné d’avoir aimé,
Sans jamais l’avoir été.
Cet amour devient haine,
Et sans fin est cette chaine,
De tous les tourments.
Car je ne peux que mentir.
Je feins de rire,
Pour cacher mes soupirs.
J’esquisse un sourire,
Lorsque je ne souhaite que mourir.
Ma vie est un miroir,
Où se reflète mon désespoir.
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Je suis seul
Seul dans une salle
Dont les vitres teintées de noires
Effacent jusqu'à mon existence
Je me morfonds dans un coin
Telle la larve que je suis
Les feuilles rattachées aux branches
Sont suivis d'un arbre
Elles n’ont qu'un choix de vie
Mourir et flétrir sous un soleil radiant
Et une lune glacée
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Je suis seul dans une rue
Nue comme un ver
Mes yeux pleins d’espoir
Me guident dans cet univers
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Je suis dans un cimetière
En face de moi une tombe
Je m’allonge par terre
Ma tête froide contre le sol
Une question me vient
Pourquoi ?
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Je ne puis plus me passer de toi
Toi mon amour tu resteras
Car j’aime être auprès de toi
Car j’aime parler avec toi
Car j’aime t’avoir dans mes bras
Et le jour où l’on se reverra
Alors peut être que l’on s'embrassera
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Un jour j’irai sur une île
Comme seul compagnon
Ma lune bien aimée
Seul et isolé
Cassé par une vie médiocre
Je partirai en paix
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Je suis seul dans un monde de tristesse,
Un monde avide d’argent
L’argent est la base de nos problèmes