Regimes totalitaires
a. La mise en place des régimes totalitaires
Les régimes totalitaires se mettent en place dans des pays qui connaissent des situations politiques instables. En URSS, le stalinisme s'inscrit dans la suite de la révolution de 1917 et de la guerre civile qui suivit. En revanche, en Italie et en Allemagne, fascistes et nazis vont exploiter les difficultés sociales des couches populaires et la peur de la propagation du communisme chez les dirigeants. En Allemagne, ces sentiments sont encore renforcés par l'humiliation du « diktat » de Versailles.
b. La domination d'une idéologie
Les régimes totalitaires se caractérisent par la domination d'une idéologie dont les principes s'appliquent à tous et à tous les domaines de la société. Le fascisme en Italie qui veut reconstituer l’Empire romain, le nazisme en Allemagne qui œuvre à la destruction du peuple juif et le stalinisme en URSS qui souhaite regrouper le socialisme dans un seul pays. Ce sont des doctrines politiques qui glorifient des notions comme l'Etat en Italie et en URSS ou la race en Allemagne. Ces trois régimes ont tous l'ambition de créer un homme nouveau totalement acquis à son chef et à ses principes idéologiques.
2. Le culte d'un individu et la négation des autres
a. Le culte du chef
Les régimes totalitaires sont indissociables de la personnalité du chef de l'Etat. L'idéologie dominante tend en effet à se confondre avec la volonté de Mussolini, d'Hitler ou de Staline. Une fois le chef parvenu au pouvoir, sa personnalité et ses moindres actes du chef sont valorisés par une propagande qui passe par les medias (journaux, télévision, radio, cinéma…) continue qui lui attribue toutes les évolutions positives. Dans ces conditions, on ne s'étonne guère de constater l'omniprésence des représentations du chef de l'Etat, ou il Hitler est nommé « fuhrer », Mussolini « Duche » et Staline « le bon petit père des peuples ».
b. La négation des droits