Reinvestir ou dividendes
Le pourcentage du bénéfice distribué aux actionnaires ordinaires varie considérablement d’une société à une autre. Il varie également beaucoup d’une industrie à une autre. Les entreprises établies, telles les banques, peuvent verser aux actionnaires un pourcentage important de leurs bénéfices sous forme de dividendes. Quant à elles, les sociétés en croissance, comme celles qui sont engagées dans la technologie de pointe, peuvent avoir besoin de conserver une grande partie de leurs bénéfices pour financer les vastes travaux de recherche et de développement nécessaires à leur réussite. La politique de chacune est déterminée par leur conseil d’administration, lequel se fonde principalement sur les objectifs de la société.
Avis du premier ministre marocain
L’autre volet important pour créer de la croissance est l’instrument fiscal. Dans ce sens, il est impératif d’inciter les entreprises à réinvestir leur profit au lieu de distribuer des dividendes. Pour ce faire, nous proposons de réduire par exemple l’IS de 30 % à 20% pour les entreprises qui réinvestissent leur profit. D’autres propositions vont également dans ce sens, notamment la facilitation des procédures, l’amélioration du climat des affaires… Mais, le problème fondamental est la lutte contre la corruption.
L’avis des politiciens francais
François Hollande, sur son site web, le 4 février 2011: «Dans une période qui doit être consacrée au redressement économique, je propose que l'impôt soit abaissé à 20% lorsque le bénéfice est réinvesti, et relevé à 40% lorsqu'il est distribué. Cette modulation changerait la donne pour beaucoup de PME qui seraient soumises à un impôt sur les sociétés beaucoup plus faible.»
Ségolène Royal, dans les 100 propositions pour la présidentielle 2007: «Donner la priorité à l’investissement des entreprises avec un taux d’impôt sur les sociétés plus bas si le bénéfice est réinvesti et plus haut s’il est distribué