Meursault, un ouvrier Algérien, apprend la mort de sa mère. Il se rend et assiste à son enterrement.
De retour à Alger, il va se baigner et retrouve une ancienne collègue, Marie, avec laquelle il va voir un film cinéma. Un soir, Meursault croise Salamano et Raymond Sintès deux voisins de son immeuble. Ce dernier, lui raconte qu’il craint que le frère de sa maîtresse , et lui demande d'écrire une lettre pour la dénigrer. Peu de temps, Raymond bat sa maîtresse et la police intervient. Meursault accepte de l'accompagner au commissariat pour être son témoin.
Pour le remercier, Raymond l’invite à passer un dimanche au bord de la mer, chez un ami nommé Masson. Meursault s'y rend avec Marie. Après le repas, deux hommes se promènent sur la plage et rencontrent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond. Ils se battent et Raymond est blessé. Meursault calme Raymond et lui prend le revolver ce celui-ci portait, pour éviter que celui-ci commette une bêtise. Reparti seul sur la plage, il retrouve par hasard le frère, qui sort un couteau. Meursault sort le révolver sur le revolver, se crispe et le coup part tout seul. Mais Meursault tire quatre autres coups sur le corps inerte.
Meursault est emprisonné. Mais il ne manifeste aucun regret lorsqu'il est interrogé, ni envers l’Arabe, ni envers sa mère, que la justice lui reproche d’avoir abandonné. Le sommeil et la lecture d'un vieux morceau de journal lui permettent presque d’oublier qu’il est en prison. Les visites de Marie s'espacent.
Le procès débute 11 mois plus tard. L'interrogatoire des témoins démontre que Meursault n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère, qu'il s'est amusé avec Marie dès le lendemain et qu'il a fait un témoignage de complaisance en faveur de Raymond, qui s'avère être un proxénète. Les témoignages favorables de Masson et Salamano sont à peine écoutés. Le tribunal annonce la condamnation à mort de l'accusé considéré comme possédant un cœur de pierre
Dans sa cellule, Meursaut pense à la