Resumé d'un text
Présentation du texte : Le texte de Joël Figari, paru dans la revue Perspectives philosophiques en 1998, est une réflexion sur le proverbe "L'argent n'a pas d'odeur". Historiquement, cette affirmation est attribuée à Vespasien qui fut empereur de 70 à sa mort. Il fut un gestionnaire rigoureux de l'Empire Romain, grâce notamment à une politique d'imposition majeure, souvent décriée par ses contemporains. Ainsi, Vespasien avait décidé de créer un impôt sur l'urine qui, à Rome, était collectée pour le dégraissage des vêtements. Son fils Titus, le futur empereur, lui reprochait cette nouvelle taxe. Vespasien déposa alors devant son fils les sacs de pièces rapportées par ce nouvel impôt et lui demanda s'il était importuné par l'odeur. L'empereur donna ainsi son nom aux urinoirs publics, les vespasiennes. Au delà de l'anecdote, la question est de savoir quelles relations l'argent entretient avec la morale. Analyse de la structure du texte : Le texte se compose de 3 grands mouvements : une introduction (§1 et 2, jusqu'à "hiérarchie des vertus" ligne 14) qui pose la question du rapport de l'argent avec la morale, une première partie (jusqu'à "en vue du résultat" ligne 48) qui énonce la thèse adverse, à savoir que l'argent est "audelà" de la morale (donc, il n'a pas d'odeur), puis une seconde (jusqu'à la fin du texte) qui explicite la position de l'auteur selon laquelle il faut "normer notre rapport à l'argent" (parce qu'il "pue"). Plan détaillé : Introduction : • Lignes 1 à 3 : énoncé de la problématique : l'utilité peutelle être le seul critère d'un usage moral de l'argent ? • Lignes 4 à 14 : mise en place de la thèse adverse : l'argent "se moque de toute morale". Transition : "A quoi cette indifférence morale de l'argent estelle due et jusqu'où vatelle ?" ligne 15 Partie 1 : • Lignes 15 à 30 : première raison. Explication (lignes 15 à 24) : l'argent